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lundi, novembre 23 2009

Belive Digital, success story d'une architecture Internet

Le magazine Capital du mois d'octobre contient un article fort intéressant sur la société Believe Digital.

Nouvel intermédiaire de l'industrie musicale, Believe Digital propose aux artistes:

  • de diffuser leurs morceaux sur les plateformes Internet spécialisées (comme itunes store) (en 48h après signature du contrat)
  • de leur fournir un reporting détaillé quotidient sur leurs ventes, leur permettant ainsi d'ajuster au mieux leurs opérations marketing
  • une équipe marketing pour cosntruire leur stratégie marketing

Au niveau du modèle économique, Believe se rénumére en prenant un pourcentage sur les ventes.

Nous avons là un nouvel exemple de l'utilisation des architectures web, qui vient là fournir un facteur différenciant sur un marché traditionnel (la distribution de musique) très encombré.

  • plateforme de dématérialisation de l'oeuvre
  • utilisation de business intelligence et de reporting
  • marketing web pour l'acquisition et la fidélisation

vendredi, septembre 18 2009

Réflexion autour de l'intégration de partenaires dans un SI orienté Internet

Lorsqu'on souhaite ouvrir son architecture internet vers d'autres SI, la problèmatique des méthodes/moyens d'intégration pointe le bout de son nez...

Tout d'abord il convient de tordre le cou à une idée reçue qui est que l'intégration la plus maitrisée et la plus forte, avec un partenaire à l'expertise reconnue est la meilleure. Dans les faits, c'est le partenaire qui a le meilleur apport business qui est choisi, et hélas pour nous ce n'est pas toujours celui qui a la meilleure expertise technologique.

Donc le business a choisi de nouer un partenariat avec un acteur tier, et ce parteanriat doit se concrétiser par l'intégration de certaines fonctionnalités de son SI dans le votre. Différents niveaux d'intégration sont possibles:

  • stade minimal de l'intégration web: l'intégration dite web à web: on relie les 2 sites Internet par un simple lien
  • intégration moyenne: il y a appel de services entre les 21 SI (par exemple un SI peut appeler un webservice situé chez le partenaire)
  • intégration forte: il s'agit d'une version évoluée de l'intégration moyenne, qui va amener à partager plus que des services: cela peut revenir à créer des composants communs par exemple.

Avant de choisir le mode d'intégration , il convient de regarder les besoins du métier, mais aussi les avantages et inconvénients des différentes solutions en fonction de critéres quantifiables. Je vous propose la matirce suivante comme exemple d'outil d'aide à la décision:

Partenaires

Enfin il va s'en dire que l'intégration réussie d'un partenaire passe avant tout par l'organisation et par la capacité à accompagner le partenaire dans son intégration. On peut par exemple préparer un kit partenaire qui regroupera:

  • Convention de service

Modalités d’intégration

Chaine de soutien / support

  • Spécifications fonctionnelles

diagrammes de séquences, modèles des données échangées

  • Spécifications techniques

protocoles, authentification, performances…

Spécifications des APIs

Dossier de livraison

  • Intégration

Données de raccordement pour chaque plateforme (login, certificats…)

Bouchons pour les tests d’intégration

vendredi, juillet 10 2009

Un OS architecturé pour le web

Google vient d'officialiser (les rumeurs avaient cours depuis longtemps) son travail sur un nouvel OS, le Chrome OS.

Certes il faut toujours prendre un peu de recul sur les annonces toujours très médiatiquement orchestrées. Certes Jolicould et Intel ont déjà fait des annonces en ce sens. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que la tendance est là: les architectures web ont conquis les SI des entreprises. Et les applications, les usages font que les utilisateurs ne dsitinguent plus Internet du poste de travail. Souvenez vous il y a encore quelques années: se connecter au net signifait se brancher à la prise téléphonique, allumer un modem, lancer une connexion depuis le poste de travail, et se déconnecter à la fin de la navigation. Aujourd'hui les box, les forfaits illimités (pour l'adsl comme pour l'internet mobile), le wifi ont complétement changé la donne. L'exception dans l'utilisation des ordinateurs (et j'entends bien ordinateurs au sens très large, smartphones compris) serait plutôt d'être par moment déconnecté, avec toute la frustration que cela entraine chez l'utilisateur (que tentent de compenser certaines initiatives comme GEARS de Google).

Google a bien compris cela, et a aussi vu les faiblesses de Microsoft qui doit composer avec un legacy qui l'empêche d'avancer vers l'internétisation de ses OS. Google va repartir d'une page blanche, sans se préoccuper (a priori) d'assurer une compatibilité ascendante avec d'anciennes applications. En misant sur des applications web où le poste de travail n'est qu'un frontal d'accès, mais où les données sont stockées ailleurs (dans le nuage).

C'est en cela que l'annonce de Google mérite notre attention: l'architecture web arrive maintenant sur les postes de travail, à nous d'en tenir compte dans nos projets.