Web oriented enterprises

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lundi, décembre 14 2009

Le crédit agricole va évoluer vers une Architecture Internet

Lu il y a quelques jours sur le site du Monde Informatique (ici: http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-credit-agricole-detaille-la-reorganisation-de-son-si-29572-page-1.html)

Le Crédit Agricole travaille donc sur une refonte compléte du poste de travail de ses conseillers. L'occasion pour eux de basculer vers une architecture orientée web, avec utilisation de technos riches (RIA), la mise en place de la VoIP ... bref du fameux bureau léger qu'avait imaginé Oracle il y a déjà quelques années. Le projet est en phase de lancement, il sera intéressant de suivre son évolution dans les prochaines mois.

vendredi, décembre 11 2009

Quelques sites à ajouter à vos bookmarks

Web Oriented Architecture: le blog d'un architecte de Cap Gemini

Architecture Organisationnelle: par Yves Caseau, ancien DSI de Bouygues Telecom, auteur de deux livres remarquables que je ne peux que vous encourager à vous procurer

High Scalability: le site de référence sur les architectures Internet

L'Architecture Forum France: représentant français de l'Open Group (site assez peu mis à jour)

lundi, novembre 23 2009

Belive Digital, success story d'une architecture Internet

Le magazine Capital du mois d'octobre contient un article fort intéressant sur la société Believe Digital.

Nouvel intermédiaire de l'industrie musicale, Believe Digital propose aux artistes:

  • de diffuser leurs morceaux sur les plateformes Internet spécialisées (comme itunes store) (en 48h après signature du contrat)
  • de leur fournir un reporting détaillé quotidient sur leurs ventes, leur permettant ainsi d'ajuster au mieux leurs opérations marketing
  • une équipe marketing pour cosntruire leur stratégie marketing

Au niveau du modèle économique, Believe se rénumére en prenant un pourcentage sur les ventes.

Nous avons là un nouvel exemple de l'utilisation des architectures web, qui vient là fournir un facteur différenciant sur un marché traditionnel (la distribution de musique) très encombré.

  • plateforme de dématérialisation de l'oeuvre
  • utilisation de business intelligence et de reporting
  • marketing web pour l'acquisition et la fidélisation

vendredi, novembre 20 2009

Les entreprises négligent l’expérience client sur Internet

Encore un exemple qui prouve qu'il reste beaucoup à faire en terme d'évangélisation.

C'est 01net qui relaie l'information ici.

23 % des sites étudiés ne permettent pas aux clients de poser de questions par courriels. Et quand c'est possible, près de la moitié des e-mails reste totalement ignorée

seuls 13 % des sites web étudiés utilisent des technologies de services clients comme le web self service – FAQ dynamique, arborescence thématique, saisie en langage naturel...

Comme quoi le eCRM et la dématérialisation de la relation client ne sont pas encore totalement implantés dans leur propre domaine: Internet.

jeudi, novembre 12 2009

Airbus aurait bien eu besoin de faire confiance à ses architectes d'entreprise

Arte diffusait hier un documentaire très intéressant sur Airbus, tentant d'expliquer les importantes difficultés rencontrées sur le programme A380.

http://plus7.arte.tv/fr/1697660,CmC=2924862.html

Un passage a plus particulièrement retenu mon attention: une des causes principales du retard provient de l'incompatibilité entre le logiciel utilisé côté français et celui utilisé par les Allemands pour gérer le câblage de l'avion.

D'après les protagonistes de cette affaire, il semblerait que la direction d'Airbus ait voulu gagner du temps et de l'argent en ne fusionnant pas cette partie du SI...

Je connais des architectes d'entreprise chez EADS qui disposent maintenant d'un argument en or massif pour justifier du caractére indispensable de leur mission ! Un cycle ADM tel que préconisé par Togaf aurait permis de constater l'écart entre les architectures et aurait proposé un plan d'action en phase avec la stratégie de l'entreprise.

Une formidable leçon de chose...

mardi, octobre 6 2009

Porter la relation client sur le net

Internet représente une opportunité majeure pour permettre à l'entreprise de développer des contacts directs avec ses clients.

  • En terme d'économies: les solutions internet, le plus souvent basées sur des concepts de self service coûtent beaucoup moins cher car nécessitent a priori moins de main d'oeuvre
  • En termes de possibilités: le mail, le SMS viennent ajouter une dimension supplémentaire à la relation, notamment parce que le client peut être suivi ou contacté en toutes circonstances (dont les situations de mobilité via le mobile)
  • En effet, les outils existent pour suivre le parcours du client, ou mieux encore pour fabriquer le parcours client en fonciton de données marketing.

Qu'est ce qu'une vision 360° du client ?

Observons le schéma suivant:

360client

Comment les technologies et les services Internet peuvent ils nous aider pour atteindre ce fameux 360° ?

Gestion des campagnes De nombreuses solutions sont proposées par des éditeurs pour gérer les campagnes mail et/ou SMS/MMS

Analyse des ventes Les solutions du marché sont certe onéreuses mais elles ont fait leurs preuves. L'opensource progresse fortement.

Fidélisation Déception sur l'opensource, la gestion du loyalty reste encore cantonné à trop peu d'acteurs. Ceci dit on peut envisager dans certains cas de se passer de l'envoi d'une carte de fidélité physique, un compte client étant le plus souvent suffisant.

Gestion des contacts Un selfcare bien mis en avant sur votre site Internet et couplé à un sytèmes de gestion des mails entrants petmet d'offrir de nombreux formulaires à vos clients. En remplissant le formulaire lui même le client permet de faire gagner du temps aux serices clientèles.

Le suivi des actions du client Le tracking comportemental a gagné en maturité ses dernières années. On peut bien entendu le coupler avec une gestion centralisée de certains logs applicatifs, l'ensemble pouvant être versé dans le datawarehouse.

Enfin le stade ultime: la connaissance client accumulée est réutilisée pour optimiser son parcours, adapter les offres et services qui lui sont proposés.

En résumé: les briques technico fonctionnelles existent, vos clients sont déjà sur le net: il est temps de basculer dans le e-CRM

vendredi, septembre 18 2009

Réflexion autour de l'intégration de partenaires dans un SI orienté Internet

Lorsqu'on souhaite ouvrir son architecture internet vers d'autres SI, la problèmatique des méthodes/moyens d'intégration pointe le bout de son nez...

Tout d'abord il convient de tordre le cou à une idée reçue qui est que l'intégration la plus maitrisée et la plus forte, avec un partenaire à l'expertise reconnue est la meilleure. Dans les faits, c'est le partenaire qui a le meilleur apport business qui est choisi, et hélas pour nous ce n'est pas toujours celui qui a la meilleure expertise technologique.

Donc le business a choisi de nouer un partenariat avec un acteur tier, et ce parteanriat doit se concrétiser par l'intégration de certaines fonctionnalités de son SI dans le votre. Différents niveaux d'intégration sont possibles:

  • stade minimal de l'intégration web: l'intégration dite web à web: on relie les 2 sites Internet par un simple lien
  • intégration moyenne: il y a appel de services entre les 21 SI (par exemple un SI peut appeler un webservice situé chez le partenaire)
  • intégration forte: il s'agit d'une version évoluée de l'intégration moyenne, qui va amener à partager plus que des services: cela peut revenir à créer des composants communs par exemple.

Avant de choisir le mode d'intégration , il convient de regarder les besoins du métier, mais aussi les avantages et inconvénients des différentes solutions en fonction de critéres quantifiables. Je vous propose la matirce suivante comme exemple d'outil d'aide à la décision:

Partenaires

Enfin il va s'en dire que l'intégration réussie d'un partenaire passe avant tout par l'organisation et par la capacité à accompagner le partenaire dans son intégration. On peut par exemple préparer un kit partenaire qui regroupera:

  • Convention de service

Modalités d’intégration

Chaine de soutien / support

  • Spécifications fonctionnelles

diagrammes de séquences, modèles des données échangées

  • Spécifications techniques

protocoles, authentification, performances…

Spécifications des APIs

Dossier de livraison

  • Intégration

Données de raccordement pour chaque plateforme (login, certificats…)

Bouchons pour les tests d’intégration

vendredi, septembre 4 2009

Les 4S de l'architecture

Simple

Une architecture doit être simple. Pourquoi ? Pour faciliter la maintenance, l'évolutivité Pour maitriser son système d'information (connaissance, coûts, cycle de vie...)

Scalable

Votre entreprise ambitionne de croitre, de développer ses activités, d'augmenter sa base client. Votre SI doit être capable de s'adapter à ces changements Ceci est d'autant plus vrai sur Internet ou votre architecture sera confrontée à des évolutions d'audience parfois exponentielles (voir les exemples récents de Facebook, Twitter ou plus près de nous Dailymotion)

Solide

La robustesse doit être votre première préoccupation. Votre mission est d'assurer une bonne qualité de service à vos clients, en respectant vos engagements (SLA). Cela implique d'adapter votre architecture avec le bon niveau de redondance, des sauvegardes, un plan de reprise d'activités... Tester la tenue en charge, mais aussi la tenue dans le temps (le syndrome des fuites mémoires !) est primordial

Supervisée

Pour pouvoir vérifier que votre système d'informations a les qualités requises vous devez pouvoir l'oscutler sous toutes ses formes: supervision technique et applicative supervision avec une vision utilisateur mais aussi en ajoutant la supervision financière (controle de gestion)

vendredi, août 28 2009

Une infrastructure pour le web: Amazon Virtual Private Cloud

Le 25 août dernier, Amazon a lancé son nouveau service: l'Amazon Virtual Private Cloud.

De quoi s'agit t'il ?

A travers cette offre, une entreprise peut connecter son SI de manière sécurisé (VPN) avec des instances dédiées et isolées des offres Amazon EC2 (Amazon Elastic Compute Cloud ) et Amazon S3 (Amazon Simple Storage Service).

VPC_Diagram.gif

Ce que cela signifie:

Avec une telle offre, les entreprises peuvent voir le cloud d'Amazon non plus comme un prolongement ou un complément de leur propre système d'information, mais comme une partie intégrante. Les clients d'Amazon peuvent concevoir et gérer leur propre infrastructure, hébergée dans les datacenters d'Amazon.

Quels usages ?

On peut imaginer plusieurs types d'entreprises intéressées par une offre de ce type (et plus globalement par l'ensemble des offres autour du cloud d'Amazon): ajouter temporairement des capacités à son architecture (augmenter la scalabilité de son infrastructure): typiquement si une entreprise prévoit un pic d'activité sur son SI, elle peut choisir de louer de la capacité machine, stockage et réseau à Amazon développer entièrement son SI sur le cloud pour se focaliser sur le fonctionnel: beaucoup de startups font le choix de se faire héberger sur le cloud. Cela leur permet de ne pas se préoccuper de l'architecture technique, surtout lorsque l'entreprise ne sait pas anticiper le succès qu'elle va rencontrer (impossibilité de se doter d'un capacity planning fiable) utiliser le cloud comme environnement pour des tests de charge: enfin une possibilité de se doter d'une plateforme de tests de charge qui soit suffisamment proche des conditions de production réelles !

Plus di'nformations

sur le blog de Werner Vogels, CTO d'Amazon: ici

le site présentant les offres cloud d'Amazon ici

une étude sur les coûts des offres de cloud par Dion Hinchcliffe ici

Dans un prochain billet, quelques informations sur Azure, la plateforme de Microsoft

vendredi, juillet 10 2009

Un OS architecturé pour le web

Google vient d'officialiser (les rumeurs avaient cours depuis longtemps) son travail sur un nouvel OS, le Chrome OS.

Certes il faut toujours prendre un peu de recul sur les annonces toujours très médiatiquement orchestrées. Certes Jolicould et Intel ont déjà fait des annonces en ce sens. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que la tendance est là: les architectures web ont conquis les SI des entreprises. Et les applications, les usages font que les utilisateurs ne dsitinguent plus Internet du poste de travail. Souvenez vous il y a encore quelques années: se connecter au net signifait se brancher à la prise téléphonique, allumer un modem, lancer une connexion depuis le poste de travail, et se déconnecter à la fin de la navigation. Aujourd'hui les box, les forfaits illimités (pour l'adsl comme pour l'internet mobile), le wifi ont complétement changé la donne. L'exception dans l'utilisation des ordinateurs (et j'entends bien ordinateurs au sens très large, smartphones compris) serait plutôt d'être par moment déconnecté, avec toute la frustration que cela entraine chez l'utilisateur (que tentent de compenser certaines initiatives comme GEARS de Google).

Google a bien compris cela, et a aussi vu les faiblesses de Microsoft qui doit composer avec un legacy qui l'empêche d'avancer vers l'internétisation de ses OS. Google va repartir d'une page blanche, sans se préoccuper (a priori) d'assurer une compatibilité ascendante avec d'anciennes applications. En misant sur des applications web où le poste de travail n'est qu'un frontal d'accès, mais où les données sont stockées ailleurs (dans le nuage).

C'est en cela que l'annonce de Google mérite notre attention: l'architecture web arrive maintenant sur les postes de travail, à nous d'en tenir compte dans nos projets.

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